Histoire de la Race
Historique de la race :
Egalement appelé Birman, le Sacré de Birmanie ne doit pas être confondu avec le Burmese. Les origines historiques de cette race de chat ne sont pas précises. Diverses théories sont avancées selon les sources.
D’après l’une d’elles, relevant davantage du mystique, elle serait née d’un évènement miraculeux survenu il y a fort longtemps dans un temple khmer. Tous les chats qui y vivaient auraient vu leur aspect totalement transformé après que l’un d’eux, possédant une robe blanche, a demandé à la déesse Tsun-Kyan-Kse de ressusciter son maître, un moine qui venait d’être assassiné. Les félins en question auraient ainsi reçu un pelage couleur or, des yeux bleus et des pattes brunes. Seuls les pieds auraient conservé leur couleur blanche.
Selon d’autres pistes, plus terre à terre, le Sacré de Birmanie serait issu d’un croisement entre un Persan et une femelle Siamoise aux pieds blancs. Le couple aurait été importé par bateau en France depuis le temple birman de Lao Tsun. Le mâle aurait perdu la vie durant le voyage, mais pas la femelle. Celle-ci a donné naissance à des chatons, parmi lesquelles une femelle seal point appelée Poupée de Maldapour. Cette dernière et d’autres représentants de la race, dont des blue point, ont commencé à être exposés dès les années 1920. D’autres couleurs sont apparues par la suite : chocolat (chocolate point), lilac point, red point, crème, tortie, tabby et silver.
La race du Sacré du Birmanie a frôlé l’extinction au sortir de la 2e Guerre mondiale, mais les effectifs ont pu être reconstitués progressivement, notamment à partir du couple Orloff et Xena de Kaaba.